« Depuis maintenant trois semaines, on urge le gouvernement à transmettre des mesures d’hygiènes claires et uniformes à l’ensemble des commissions scolaires, pour l’entretien des services de garde d’urgence. Tout ce qui a été actuellement transmis reste flou et imprécis. On ne sait toujours pas si on doit désinfecter la poignée de porte 3 fois par jours ou 10 fois par exemple ! » dénonce Éric Pronovost, président de la FPSS-CSQ. « Ce qui arrive aujourd’hui est malheureux mais était prévisible ! Le pire, c’est ce que ce service de garde reste ouvert ! ».
Il semble que le DRH de la commission scolaire concernée et la Santé publique soient actuellement en communication afin de déterminer la suite des choses. « Je me demande comment ça se fait qu’aucune action n’a encore été prise. On le sait depuis tôt ce matin. Le gouvernement n’avait-il pas de plan de match déjà prévu en cas de pareille situation ? » se questionne vivement monsieur Pronovost.
Aucune prime pour le personnel de soutien scolaire au front
Cette annonce survient en même temps que le gouvernement confirme que le personnel de soutien scolaire oeuvrant au front dans les services de garde d’urgence n’aura pas droit à une prime.
« Ça n’a aucun sens ! Autant le concierge qui s’occupe des SDGU que les éducatrices et éducateurs qui travaillent au sein de ceux-ci prennent des risques énormes en allant travailler. On en a la preuve aujourd’hui avec ce premier cas » se désole monsieur Pronovost. « Le personnel sur le terrain a peur, et il a raison ! Le gouvernement ne les protège pas et les dédommages encore moins ».
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