« Une telle multiplication des cas de COVID-19 démontre clairement que les employeurs n’ont pas mis en place des mesures de protection suffisantes, affirme le président de la FC-CSN, David Bergeron-Cyr. Ils doivent absolument démontrer qu’ils prennent la situation au sérieux. En ce moment, tout ce qui semble compter pour eux, c’est de maintenir la cadence de production. »
La FC-CSN, qui représente plus de 4 000 salarié-es dans le secteur de la transformation de la viande, exige donc que les mesures suivantes soient instaurées immédiatement dans l’ensemble des usines du secteur :
– Questionner les travailleuses et les travailleurs à leur entrée à l’usine afin de savoir s’ils ont des symptômes ou s’ils reviennent de voyage.
– Désinfecter complètement les aires de travail.
– Faire respecter une distanciation de deux mètres entre chaque employé-e sur la ligne de production et installer des barrières physiques (ex : plexiglass) lorsque ces mesures de distanciation entre les travailleuses et les travailleurs sont totalement impossibles.
– Organiser les changements de quarts de travail afin d’éviter le croisement de travailleuses et de travailleurs des différents quarts.
– Implanter des mesures afin d’éviter tout regroupement (par exemple : attroupements au « punch », trop grande proximité lors des repas, etc.).
– S’assurer de disposer de matériel de protection en quantité suffisante.
« À l’heure actuelle, la majorité des usines ne respectent même pas les directives émises par les autorités de la santé publique, puisque les employé-es travaillent régulièrement à moins de deux mètres les uns des autres sur les lignes de production, et ce, sans être séparés par des plexiglass ou toutes autres barrières physiques », renchérit M. Bergeron-Cyr.
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