« Pour les familles québécoises qui vivent d’une paie à l’autre, l’état d’urgence sanitaire rime avec l’incertitude financière. Respecter les consignes de la santé publique et s’absenter du travail peut compromettre le paiement du loyer. Si la Régie veut participer à limiter la propagation du coronavirus, elle doit permettre aux locataires de s’isoler sans craindre de perdre leur logement. Continuer d’expulser alors que le gouvernement appelle de plus en plus de gens à rester chez eux est un véritable non-sens », a affirmé Manon Massé.
Le responsable solidaire en matière de logement, Andrés Fontecilla, a contacté la ministre des Affaires municipales et de l’Habitation pour lui demander d’intervenir.
« À l’instar du premier ministre Legault, nous croyons que les Québécoises et les Québécois vont gagner cette bataille ensemble. En attendant les mesures de soutien prévues par le gouvernement, nous demandons aux propriétaires comme aux employeurs de faire preuve de compréhension et de solidarité », a rappelé M. Fontecilla.
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