Le « code blanc » est une procédure d’urgence en réponse à une demande d’aide immédiate de la part d’un membre du personnel face à un patient au comportement violent qui menace la santé et la sécurité physiques et psychologiques des personnes exposées. Cette réponse doit être en équipe, structurée et sécuritaire.
Pourtant le Syndicat avait proposé une solution pour régler cette situation et permettre à l’employeur d’avoir des personnes volontaires pour répondre à ces interventions dangereuses. Il semble que l’employeur ait préféré la stratégie de la menace, ce qui choque les employés concernés et la présidente du syndicat.
« Au CISSS-BSL, ce sont les employés d’entretien ménager qui devront intervenir lors d’un « code blanc », pourtant ils n’ont reçu qu’une journée de formation pour apprendre comment intervenir lors d’une situation de crise. Les employés qui ne veulent pas intervenir parce qu’ils n’en sont pas capables physiquement ou psychologiquement vont se retrouver avec des mesures disciplinaires et même une amende. C’est inacceptable ! », de dénoncer Johanne Campagna, présidente du Syndicat des travailleuses et des travailleurs de la santé et des services sociaux du Bas-Saint-Laurent, SCFP, section locale 5007.
Pourtant, la loi sur la santé et sécurité du travail prévoit qu’un travailleur a droit à des conditions de travail qui respectent sa santé, sa sécurité et son intégrité physique. Le Syndicat compte continuer à dénoncer cette aberration sur toutes les tribunes au cours des prochaines semaines. Le SCFP représente quelque 2000 employés de la catégorie 2, soit le personnel para technique, les services auxiliaires et les métiers.
Un message, un commentaire ?