Les 25 000 heures de réduction ont été imposées par l’administration alors que la Ville ne disposait d’aucune donnée probante sur la fréquentation des enfants au cours des périodes coupées. Après analyse faite sur 125 des quelque 200 postes de travail coupés, les résultats démontrent que plus de 240 enfants par semaine devaient traverser seuls.
« La Ville improvise. Les nombreux changements aux horaires de travail le confirment. Certains des horaires ont été modifiés trois fois depuis septembre. L’absence de communication aux utilisateurs et aux institutions scolaires s’ajoute au cafouillage qui résulte de cette opération mal ficelée », a affirmé Yanick Labrecque, conseiller syndical du SCFP.
Inquiet de l’impact de ces suppressions d’heures au sein de l’équipe de brigadiers et constatant qu’il devient de plus en plus difficile de se faire remplacer, le SCFP a lancé une consultation auprès de 130 brigadiers. Cette dernière a révélé que 45 % des brigadiers envisagent de quitter leur emploi à cause des nombreuses réductions d’horaire.
Pour certains postes de travail, on demande une disponibilité de cinq jours de travail pour un total de seulement six heures rémunérées. Pour d’autres, c’est plus de trois heures de réduction de service par semaine.
« L’administration n’a plus de considération pour les services rendus à nos enfants et le travail effectué par son équipe de brigadiers. C’est improvisé et les dommages sont réels ! » dénonce Francine Bédard, présidente du syndicat SCFP, section locale 1179.
Un message, un commentaire ?