« Le portrait finalement présenté ce matin par le ministre de l’Éducation n’a rien d’étonnant. C’est sensiblement ce à quoi on s’attendait. La pénurie de personnel ne se résorbera pas en claquant des doigts ; elle est multifactorielle et va bien au-delà d’un portrait momentané constitué d’une colonne de chiffres. Nous insistons depuis plusieurs mois déjà pour dire que la dernière négociation a permis de jeter des bases solides sur lesquelles travailler, mais qu’elle ne réglait pas tout à elle seule. En ce sens, devancer le processus d’affectation pour le personnel enseignant ne constitue pas non plus un levier d’action en soi pour contrer la pénurie. »
« Il y a une impulsion nouvelle dans notre réseau et c’est le moment de travailler à une vision commune, un projet d’avenir. Au-delà des conditions de travail mises au jeu par les négociations, il y a beaucoup d’éléments sur lesquels travailler pour rebâtir la confiance en notre réseau d’éducation et en être fiers. Pour les élèves, pour le personnel qui y œuvre, pour l’ensemble des Québécoises et des Québécois aussi. Ce n’est pas en morcelant les enjeux et en réagissant au cas par cas en mode relations publiques qu’on y arrivera. » - Éric Gingras, président de la CSQ, Richard Bergevin, président de la Fédération des syndicats de l’enseignement (FSE-CSQ), Éric Pronovost, président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ) et Jacques Landry, président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation du Québec (FPPE-CSQ).
La CSQ et ses fédérations du réseau scolaire commenteront les chiffres présentés ce matin et déplieront leur portrait des priorités et des enjeux pour l’année qui s’amorce à l’occasion d’une conférence de presse qui se tiendra lundi prochain à 10 h, comme préalablement annoncé.
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