« Le gouvernement prétend que cette mesure vise à créer de l’emploi, or, à partir de 1994, le taux de cotisation par tranche de 100 $ a diminué quatorze fois consécutives, passant de 3,07 $ à 1,73 $, et la création d’emplois n’a pas été au rendez-vous », souligne d’entrée de jeu le vice-président de la CSN, Jean Lacharité.
« Harper et ses conservateurs continuent le saccage de l’assurance-emploi commencé en mars 2012, s’insurge de son côté le secrétaire général de la FTQ, Serge Cadieux. Ils diminuent les revenus de la caisse de 550 millions sur deux ans sans même exiger des entreprises qui bénéficieront de ce nouveau crédit d’impôt qu’elles ne créent d’emplois réguliers à temps plein en contrepartie. »
Le président de la CSD, François Vaudreuil, renchérit : « On prend l’argent dans les poches des chômeurs et on dit aux entreprises : faites ce que vous voulez avec cet argent. Les cotisations des chômeurs sont prélevées pour assurer les travailleurs en cas de perte d’emploi. Il ne devrait pas en être autrement. »
Le secrétaire-trésorier de la CSQ, Daniel B. Lafrenière, conclut : « Nous nous opposons fermement à cette manœuvre purement électoraliste, d’autant plus qu’elle se fera sur le dos des chômeurs et qu’elle n’est pas efficace pour créer de l’emploi. Elle n’est qu’une autre preuve flagrante du mépris le plus total de Stephen Harper envers les travailleurs et les chômeurs. »