Le parti affirme avoir, depuis 2009, adopté des positions très claires sur le partage de l’intégrité du territoire.
« Les nations autochtones n’ont jamais renoncé à leur souveraineté, ni par traité, ni autrement. Il est tout à fait normal que les Atikamekws s’affirment aujourd’hui comme peuple souverain ayant le libre choix de son avenir. Ne pas reconnaître cette réalité équivaudrait à adopter une politique de « deux poids, deux mesures », affirme également Québec Solidaire.
La formation politique soutient les propos du grand chef constant Awashish comme quoi « Il est fini le temps de la négation des droits non cédés par les Atikamekws, au profit d’un État qui impose ses règles comme si ces droits n’existaient pas. Notre juridiction, nos règles et nos conditions devront désormais être respectées. »
Citant la déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones, adoptée en 2007, Québec Solidaire invite aussi à une véritable négociation avec le gouvernement Couillard.
« C’est pourquoi nous souhaitons que le gouvernement du Québec saisisse cette occasion pour donner suite aux promesses de cogestion du territoire du Nitaskinan faites par les gouvernements précédents en acceptant de lier tout projet d’exploitation des ressources sur ce territoire ancestral à la signature d’une entente basée sur le respect mutuel entre nations et qui conviendra à la communauté autochtone ».