Le nouveau contrat de travail de quatre ans comprend une hausse salariale de 2,50 $ l’heure pour tous dès la première année, de 1 $ la deuxième année, de 3,5 % la troisième et de 2,1 % pour la dernière année. Le salaire de départ passera donc de 13,11 $ l’heure à 17,55 $ à la fin de la convention, en 2023. Dès la première année, les salaires atteindront donc de 22,05 $ à 29,50 $ l’heure dans le haut de l’échelle.
L’entente de principe est survenue après une grève d’un peu plus de 2 h. À la demande du syndicat, la conciliatrice avait décidé de retenir les deux parties pour la poursuite des négociations, malgré le déclenchement d’une grève. Celle-ci aura donc été l’une des grèves les plus courtes des dernières années.
« Nous étions l’une des usines où les employé-es étaient les moins bien payés d’Olymel et nous serons maintenant les mieux payés au Québec et en Ontario », souligne fièrement Mélanie Cloutier, présidente du Syndicat des travailleuses et travailleurs de Bacon Inter-America-CSN. Par cette négociation, Olymel reconnait la nécessité de hausser les salaires en raison de la pénurie de main-d’œuvre et du travail pénible.
Plus de formation et moins de surcharge de travail
En plus du salaire, la nouvelle entente prévoit une entente-cadre sur la formation qui tient compte des travailleuses et travailleurs immigrants en prévoyant des activités socioculturelles inclusives et de la francisation.
Une nouvelle entente sur la surcharge de travail s’intègrera bientôt à la convention. Elle prévoit noir sur blanc l’ajout de personnel en cas de fardeau de travail.
Il y aura aussi un montant de 100 $ par an pour l’inscription dans un centre de santé, un plan dentaire et une part plus importante de l’assurance salaire payée par l’employeur.
« On fait un bond important pour améliorer nos conditions de travail », conclut Mélanie Cloutier.
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