« Un lock-out n’est pas la solution. La solution est à la table de négociation. Malheureusement, l’usage du lock-out n’est jamais trop loin pour cet employeur qui, à travers les années, a usé de cette pratique de trop nombreuses fois. Maintenant, il le fait sachant que le gouvernement fédéral est sur le bord de déposer à la Chambre des communes une loi qui interdirait l’utilisation de travailleurs de remplacement », de dénoncer Nick Mingione, président du Syndicat des employé(e)s de Vidéotron (SEVL-SCFP 2815).
Rappelons que réuni(e)s en assemblée générale spéciale, le 18 octobre dernier, les salarié(e)s de Vidéotron - Gatineau ont rejeté à 74 % une offre globale finale.
« L’offre n’est visiblement pas acceptable. L’enjeu principal est la sous-traitance à outrance et la délocalisation des emplois outre-mer. Vidéotron est une compagnie très profitable qui reçoit beaucoup de subventions des différents paliers gouvernementaux. Nous voulons nous assurer que Vidéotron redonne aussi à la communauté en créant et en gardant des emplois de qualité », ajoute Nick Mingione, président du Syndicat des employé(e)s de Vidéotron (SEVL-SCFP 2815).
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