Le 15 décembre, le Comité patronal de négociation pour les commissions scolaires anglophones (CPNCA) a déposé sa contre-offre pour le renouvellement de la convention collective 2020-2023, qui viendra à échéance le 31 mars 2023. Plus de la moitié des propositions du gouvernement sont des versions recyclées de celles de 2019. Ce dernier démontrait alors, tout comme aujourd’hui, son incapacité à écouter les besoins du personnel enseignant et des élèves.
Les priorités dans cette ronde de négociations sont d’ajuster la taille des groupes afin qu’elle tienne compte des besoins des élèves dans chaque classe et d’alléger la tâche afin qu’elle ne soit pas alourdie par des tâches administratives. Le but est de laisser le temps au personnel de se concentrer sur ce qui est le plus important, soit enseigner à leurs élèves.
Parmi les autres revendications figurent l’investissement accru dans les services aux élèves et dans les budgets associés au mentorat, ainsi que la garantie d’une plus grande autonomie professionnelle. De plus, les enseignantes et enseignants veulent réduire le nombre d’années nécessaires pour atteindre le sommet de leur échelle salariale.
Les salaires au Québec sont toujours à la traîne par rapport aux autres provinces. « Si vous demandez aux enseignantes et enseignants ce qu’ils veulent, ils vous diront qu’ils veulent que leurs élèves réussissent. Le nombre d’élèves HDAA a augmenté et les services ne répondent pas à leurs besoins. Si le système ne vous permet pas de faire votre travail, c’est assez décourageant. Il y a un sentiment croissant de défaite, d’épuisement et de décrochage. Si l’on ajoute à cela la rareté de main-d’oeuvre, le personnel enseignant est débordé. Si l’éducation est une priorité du gouvernement de la CAQ, ces négociations seront cruciales pour améliorer sa condition dans la province » Heidi Yetman, présidente de l’APEQ.
Mobilisation de l’APEQ
Jeudi 19 janvier 2023
1410, rue Stanley, Montréal
De 9 h à 10 h
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