« La grogne ne s’estompe pas et Charles Tisseyre, qui a lancé un cri du cœur, nous a tous fait un petit baume en dénonçant les nombreuses compressions qui ont un effet certain sur le contenu et les services qu’offrent le diffuseur public. » a déclaré Isabelle Doyon, présidente du SCFP 675.
Charles Tisseyre a exprimé ce que des centaines de milliers de Québécois et Canadiens pensent tout bas et la teneur de son intervention explique pourquoi plus de 25 000 personnes ont manifesté pour la survie de Radio-Canada dimanche dernier.
Fabienne Larouche parle des deux côtés de la bouche
Fabienne Larouche avoue avoir été la première à conclure un partenariat public privé (PPP) avec Radio-Canada. Selon elle, c’est la direction du diffuseur public qui l’a forcée à prendre en charge la production de Virginie après sept ans de production à l’interne.
Larouche a salué l’excellent travail des artisans de la Radio-Canada mais, a-t-elle ajouté, « s’ils arrêtent de produire à la SRC, je vais aller ailleurs avec les techniciens d’ici. »
« Je suis content qu’elle reconnaisse le travail de nos membres, mais je ne crois pas que la privatisation de la SRC soit la solution. Les artisans de Radio-Canada offrent cette qualité de service parce qu’ils appartiennent à la tradition de qualité du diffuseur public. De plus, Madame Larouche encourage la précarité. Je n’en reviens pas ! », de dire Michel Labrie, vice-président national du STARF SCFP 5757.