« Présentement, des milliers de travailleurs et de travailleuses n’ont pas d’eau courante ni de savon pour se laver les mains sur leur chantier. Comment respecter les consignes entourant l’éclosion de la COVID-19 dans ces conditions ? » questionne Alexandre Leduc.
Si le Québec veut freiner la propagation du virus, il faut faire des efforts partout et ne pas laisser des Québécois et des Québécoises à risque et sans mesure supplémentaire.
« Le gouvernement doit rappeler les patrons à l’ordre pour ne pas que les chantiers deviennent des foyers de propagation du coronavirus. S’il faut arrêter les chantiers problématiques une semaine ou deux pour les mettre aux normes, ça me semble bien raisonnable. On aura besoin des travailleurs et travailleuses de la construction pour relancer l’économie avec de grands chantiers pendant et après la crise. Si tout le monde tombe malade maintenant, on n’est pas plus avancé ! » défend Alexandre Leduc, responsable solidaire en matière de travail.
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