Tiré du blogue de l’auteur.
Pour la énième fois, l’Algérie c’est vu perdre l’un des ses enfants, l’un de ses défenseurs pour un pays meilleur, mort pour avoir eu des convictions.
Comment le peuple peut continuer à sortir chaque semaine, à ce focaliser sur le départ de telle ou telle personne au sommet de l’état, alors que la chose la plus élémentaire est négligé, à savoir la libération de ceux qui on payé le lourd tribu pour avoir parlé trop tôt ou de façon isolé sur les mêmes revendication que la masse aujourd’hui.
Le pouvoir perdure dans ses travers, et les prisonniers arbitraires sont synonyme d’aucune victoire pour le peuple, bien au contraire.
Comment montrer à ce système que nous sommes unis, solidaires et indivisibles si nous ne prenons même pas en considération les nôtres, prisonniers ou tombés sous cette dictature
Chaque algérien dans la rue et un futur prisonnier potentiel, sachez-le !
Nous ne pouvons plus continuer à tourner le dos de la sorte, n’attendons plus que l’un des nôtres meurt lâchement sous cette dictature pour brandir une bannière Facebook a son effigie et l’oublier après quelques jours.
Prenons conscience de la force du peuple dans la rue et ne demandons plus, EXIGEONS !
Exigeons la libération dès ce vendredi de nos semblables emprisonnés, marquons la fin de ce système tortionnaire et dictatoriale.
Abdelhamid Hamza, journaliste.
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