« J’invite Mme Guilbault à venir visiter la prison Leclerc avec moi et un représentant de la Ligue des droits et libertés pour constater elle-même l’insalubrité des lieux et la misère dans laquelle vivent les détenues. Je serais étonnée que Mme Guilbault juge les lieux acceptables pour y vivre elle-même. Selon moi, elle conviendra rapidement, comme les spécialistes qui ont étudié les lieux, que la prison est trop petite, insalubre, mal chauffée, qu’il y manque d’eau potable et d’air. Elle doit la fermer », exige M. Leduc.
Alexandre Leduc rappelle à la ministre de la Sécurité publique que les détenues de la prison Leclerc doivent composer avec des punaises de lits et des souris, des soins de santé jugée de mauvaise qualité, des problèmes d’aération et la mixité des lieux.
« La ligue des droits et libertés qui travaille sur le dossier depuis longtemps parle d’une quasi-crise humanitaire. Ici, en 2019, dans la région de Laval ! La situation devait être transitoire, mais en février, cela fera 3 ans que les femmes de la Maison Tanguay ont été transférées à l’Établissement de détention Leclerc de Laval, un établissement conçu pour des hommes qui a été fermé par le fédéral en 2013. La ministre doit se rendre sur les lieux, constater la misère et présenter un plan pour sortir les femmes de cet établissement trop vieux et complètement détérioré. Ce sont des humains avant tout ! » conclut M. Leduc.
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