« Dans les derniers jours, j’ai reçu plusieurs témoignages de commerçants victimes d’abus de la part de leurs assureurs, qui refusent non seulement de compenser les pertes d’exploitation causées par la pandémie, mais qui profitent même de la crise pour augmenter en douce leurs primes d’assurance et pour refuser de reconduire leurs contrats auprès de certaines entreprises jugées plus à risque », explique M. Marissal.
« Au lieu d’agir en citoyens corporatifs exemplaires et de faire preuve de bonne foi dans l’interprétation de la couverture de leurs clients, les assureurs se comportent comme des vendeurs de parapluies qui n’ouvrent pas quand il pleut. Même certains courtiers, qui vendent des primes d’assurance, sont outrés par cette situation ! L’absence de conscience sociale des assureurs menace la survie de nos petites entreprises locales », dénonce le député solidaire.
Le député de Rosemont demande au gouvernement Legault de surveiller de près les hausses de primes d’assurance au cours des prochains mois et de rappeler à l’ordre les assureurs qui profiteraient de la crise pour augmenter leurs tarifs au lieu de mettre l’épaule à la roue. À défaut d’un comportement exemplaire, un cadre réglementaire plus contraignant ou une surtaxe sur les institutions d’assurance devraient être mis en place.
« Il n’y a pas que les petites entreprises et les citoyens qui doivent faire des sacrifices pendant la crise : les assureurs aussi doivent faire leur part. J’invite les citoyens et les entrepreneurs à dénoncer publiquement toutes les situations problématiques et à faire pression sur le gouvernement pour qu’il sévisse en cas d’abus. Si les assureurs continuent de se dérober de leurs responsabilités sociales, les Québécois vont s’en souvenir au sortir de la crise », conclut Vincent Marissal.
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