En effet, l’ajout de ces trois journées voudrait dire que les services de garde seraient ouverts toute la journée et sans frais. Leur personnel devrait donc prendre en charge une grande partie des élèves normalement en classe.
Ils réclament donc une rencontre d’urgence entre leurs représentants de la FTQ et le ministre pour trouver des solutions.
« Accorder du répit aux enseignants, c’est très bien, mais le faire en surchargeant du personnel déjà à bout, quelle erreur ! Il n’est pas trop tard pour bien faire, il faut convertir ces trois journées en moment de préparation et planification également pour ces membres du personnel, qui en ont cruellement manqué depuis le début de la pandémie », a déclaré le vice-président du SCFP-Québec responsable du secteur de l’Éducation, Guillaume Bégin.
« Nous étions déjà en première ligne au printemps dans les services de garde d’urgence sans les équipements de protection individuelle adéquats. Encore aujourd’hui, les équipements sont excessivement rationnés par endroit. De tout le personnel essentiel, nous sommes parmi les seuls à n’avoir touché aucune prime au printemps, alors que même le personnel des supermarchés en a touché et que nous rendions possibles les services de garde d’urgence. Ça en dit long sur notre dévalorisation chronique », selon la présidente du Conseil national du soutien scolaire (CNSS) du SEPB-Québec, Marie-Claude Éthier.
« Hier, le ministre de l’Éducation, Jean-François Roberge, sans doute pour tenter de réparer le pot qu’il venait de casser, nous a adressé des remerciements sur Twitter et s’est dit ouvert à la discussion. Nous nous attendons donc à des pourparlers rapides et constructifs pour concrétiser ces bonnes intentions. Il faudra aussi voir au-delà des services de garde et venir en aide aux autres employés de soutien, dont plusieurs vivent une grande détresse », de réclamer le président du Syndicat des employés de soutien de la Commission scolaire Central Québec (UES 800), Pierre-Paul Binet.
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