« Mme Gagnon-Tremblay se satisfait d’un blitz qui a avancé à vitesse d’escargot et elle ne semble pas réaliser que les négociations tournent à vide depuis plusieurs semaines à une majorité de tables sectorielles », déplore M.Réjean Parent, président de la CSQ. « À force de pelleter par en avant, sans rien régler au fil des semaines, la partie patronale va finir par s’enliser. »
Pour dégeler les négociations, la CSQ demande aujourd’hui à la présidente du Conseil du Trésor de dénouer l’impasse en donnant des messages clairs à ses négociateurs afin qu’ils déblayent réellement le terrain et qu’ils apportent des réponses réalistes aux enjeux qui sont sur la table.
« Nous, à la CSQ, voulons donner une chance réelle à la négociation. Mais pour que cette négociation porte fruits, il faut que la présidente du Conseil du Trésor fasse fondre la montagne qui nous sépare de ses négociateurs », ajoute M. Parent qui se dit même prêt à aller livrer de la neige en Jamaïque si ça peut faire avancer les négociations dans le domaine de la santé.
