Notre rentrée littéraire en septembre sera lancée par LES EMPOISONNEURS, un texte sur un virus encore pire que le coronavirus, celui de la haine xénophobe qui se propage impunément dans le discours ambiant. Il sera suivi d’une stimulante réflexion d’Enzo Traverso sur la place grandissante accordée à la subjectivité dans l’histoire, PASSÉS SINGULIERS, qui risque de susciter de vifs débats, ainsi que la biographie littéraire de George Orwell par son ami George Woodcock, ORWELL À SA GUISE. Récipiendaire du Prix du Gouverneur général au moment de sa parution dans sa version originale anglaise en 1967, l’oeuvre de Woodcock, encore jamais traduite, paraîtra au moment même où Orwell entrera, 70 ans après sa mort, dans la prestigieuse Bibliothèque de la Pléiade. Toujours en septembre, Alain Deneault interrompt temporairement son travail sur les sens perdus du mot économie pour s’attaquer à un sujet peu étudié par la pensée anticoloniale, la mentalité du colon, dans l’ouvrage BANDE DE COLONS.
En octobre paraîtront une anthologie, présentée par Francis Dupuis-Déri, des écrits de l’anarchiste anticolonialiste et antimilitariste kabyle Mohamed Saïl, L’ÉTRANGE ÉTRANGER, et la traduction de l’ouvrage de l’anthropologue américaine spécialiste de l’Europe de l’Est, Kristen R. Ghodsee, POURQUOI LES FEMMES ONT UNE MEILLEURE VIE SEXUELLE SOUS LE SOCIALISME, qui explique comment les régimes communistes ont entre autres permis aux femmes d’avoir une vie sexuelle plus épanouie.
Finalement, en novembre, la maison publiera la correspondance de Pierre Vadeboncoeur, syndicaliste et l’un des plus brillants essayiste du Québec, et Pierre Elliot Trudeau, intellectuel et grande figure de la vie politique canadienne, reflet d’une grande amitié à travers laquelle se fait jour tout un pan de l’histoire du Québec. L’ouvrage sera annoncé dans les prochaines infolettres. À SUIVRE !
BONNE LECTURE !
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