Participer à une vigile dans votre région
Depuis 2006 et à l’initiative des Sœurs par l’esprit (Sisters in Spirit) des vigiles se tiennent le 4 octobre partout au Canada. Pour une première fois, des vigiles se tiendront partout au Québec en réponse à l’appel lancé par la Fédération des femmes du Québec et Femmes Autochtones du Québec pour la Coordination du Québec de la MMF. Des femmes des communautés autochtones et des femmes de la MMF au Québec vous invitent à vous joindre à elles lors de ces vigiles.
Cliquez http://4octobre2014.mmfqc.org pour consulter les actions pour le 4 octobre sur la carte interactive.
Guide à l’intention des organisatrices de vigile : http://www.mmfqc.org/wp-content/uploads/2014/09/KIT-de-mobilisation-4-octobre-2014FINAL.pdf
#SISVigil : 4 octobre, affichons notre solidarité sur le web
Pour participer à la journée de solidarité du 4 octobre, où que vous soyez dans le monde, faites-nous parvenir une photo de vous, seul.e ou en groupe, avec une bougie allumée à l’adresse suivante cqmmf2015@ffq.qc.ca ou partager-la sur Facebook ou Twitter en utilisant les mots-clic #SISvigil en indiquant votre prénom et le lieu où la photo a été prise (ville et pays). Les photos seront mises en ligne sur le site.
Accompagnez des milliers de femmes au Canada qui vont se rassembler le 4 octobre et allumer des bougies dans des dizaines de villes et villages !
Écrire à Stephen Harper
Pour mettre fin à l’indifférence et à l’inaction du gouvernement canadien, nous vous proposons de faire parvenir une lettre au Premier ministre du Canada en appui aux revendications des femmes autochtones.
Téléchargez la lettre http://www.mmfqc.org/wp-content/uploads/2014/09/lettre-ouverte-au-stephen-harper.docx , signez-la et faites-la parvenir aux adresses courriel mentionnées dans le document.
Pourquoi les femmes autochtones sont-elles exposées à tant de violences ?
Les femmes autochtones au Canada ont historiquement été dévalorisées, non seulement en tant qu’autochtones, mais aussi tout simplement parce qu’elles sont des femmes. Aujourd’hui, beaucoup de femmes autochtones et de jeunes filles sont contraintes à des situations ou des stratégies d’adaptation qui augmentent leur vulnérabilité à la violence, comme l’auto-stop, la toxicomanie, l’itinérance, la prostitution et les autres formes de travail sexuel, l’implication dans les gangs ou les relations abusives. Un grand nombre d’entre elles sont aussi plus à risque de subir de la violence du fait du fort taux de chômage qui découle des préjugés racistes qui persistent envers les peuples autochtones). Elles sont cinq fois plus exposées que les femmes allochtones aux violences.
La disparition silencieuse de si nombreuses femmes autochtones est une des conséquences du processus de colonisation qui menace les cultures, les langues et le bien-être des communautés autochtones. Il est important de reconnaître les effets de la colonisation qui continuent d’affecter les filles et les femmes autochtones. En comprenant les effets intergénérationnels de la colonisation, nous pouvons commencer à aborder les questions d’actualité et à créer un avenir meilleur pour les filles et les femmes autochtones.
Au cœur du thème de la MMF en 2015 se retrouvent les enjeux du contrôle du corps, des ressources naturelles et des territoires. Nous, les femmes de la MMF au Québec, avons choisi d’être solidaires en joignant nos voix à celles des femmes autochtones lors de la Journée nationale de commémoration pour les femmes autochtones disparues et assassinées pour :
– dénoncer l’indifférence ;
– appeler le gouvernement canadien à tenir une commission d’enquête nationale sur les femmes autochtones disparues et assassinées ;
– engager les féministes québécoises dans la lutte pour la décolonisation.