« Trente ans plus tard, malheureusement, force est de constater qu’il y a encore beaucoup à faire pour éradiquer la violence faite aux femmes. Mais par notre parole et nos actions, nous pouvons faire une différence en dénonçant tout acte de violence ou parole offensante. Nous pouvons aussi le faire en soutenant les femmes qui sont aux prises avec de la violence. Et c’est exactement ce qu’Unifor fait », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Plusieurs niveaux d’intervention
Unifor agit de multiples manières afin de contribuer à éliminer la violence et à soutenir les gens qui en sont victimes. Notamment il négocie au sein de ses conventions collectives des jours de congés rémunérés pour violence familiale afin de donner un répit aux victimes de violence.
« On négocie aussi des clauses d’intervenantes auprès des femmes afin d’offrir un soutien directement dans les milieux de travail », a expliqué France Paradis, représentante nationale d’Unifor et vice-présidente femme au bureau de la FTQ.
De plus, à l’aide de son Fonds de justice sociale, Unifor soutient de nombreux refuges pour femmes à travers le pays dont quatre au Québec en leur faisant des dons annuels. Les organismes suivants ont ainsi reçu une somme de deux mille dollars chacun à l’occasion du 6 décembre : Maison des Femmes à Québec, La Chambrée à Jonquière, Multifemmes à Montréal et Le Mitan sur la Rive-Nord de Montréal.
Rappelons en dernier lieu que lors de son congrès statutaire à Québec cet été, Unifor a tenu une soirée de collecte de fonds en faveur d’organismes d’aide auprès des femmes de la ville de Québec au cours de laquelle une somme totale de 150 000 $ a été recueillie.
Un message, un commentaire ?