« Les enseignantes et enseignants de la FAE sont en grève générale illimitée depuis maintenant 22 jours, mais le gouvernement refuse toujours d’entendre plusieurs des propositions syndicales qui répondraient aux besoins criants des profs et de leurs élèves, jeunes et adultes. La partie patronale cherche à restreindre les sujets pour entrer en blitz. Or, la FAE souhaite pouvoir discuter de ses propositions, qui concernent tous les secteurs d’éducation qu’elle représente : préscolaire et primaire, secondaire, éducation des adultes et formation professionnelle. Chacun a des besoins spécifiques et la prochaine convention collective doit pouvoir améliorer les conditions de travail de chacun de ces secteurs, notamment l’éducation des adultes, ce qui n’est pas le cas actuellement », s’indigne Mélanie Hubert, présidente de la FAE.
La FAE souhaite accélérer la cadence des pourparlers pour parvenir à une entente satisfaisante le plus rapidement possible, mais pas aux conditions imposées. « Malgré toutes les concessions que nous avons pu faire, notamment pour les affectations au 30 juin et la création de nouvelles permanences, on tente encore d’imposer la vision patronale sans tenir compte des propositions syndicales. C’est également le cas pour la formation professionnelle, toujours mise à mal dans le dernier dépôt patronal malgré les revendications portées par notre comité de négociation. Ce qui est au jeu pour le moment, pour la FAE, ne constitue pas une entente de principe et les sujets imposés ne nous permettaient pas non plus d’atteindre une entente satisfaisante pour l’instant. Les membres de la FAE demeurent déterminés à conclure une entente, mais pas à n’importe quel prix », précise Madame Hubert.
C’est pourquoi la grève générale illimitée se poursuivra au retour des Fêtes. La Fédération et ses équipes de travail demeurent disponibles pour négocier pendant toute la période du congé des Fêtes, s’il le faut.
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