Les membres de la FAE souhaitent ainsi envoyer un message clair au gouvernement Legault qui laisse traîner en longueur les négociations aux tables, qui sont pourtant dans une phase cruciale actuellement, surtout s’il subsiste un espoir de voir un règlement apparaître d’ici les Fêtes.
« Hier, la FAE a dénoncé publiquement l’attitude inacceptable et nuisible du gouvernement Legault et de ses représentants, tant dans l’espace public qu’aux tables de négociation », a déclaré Mélanie Hubert, présidente de la FAE. « Aujourd’hui, les enseignantes et enseignants qui tiennent à bout de bras l’école publique québécoise depuis trop longtemps et qui n’en peuvent plus, manifestent à Québec, Montréal et en Outaouais pour que les choses avancent enfin aux tables de négociation et qu’on en arrive à un règlement à la hauteur de leur détresse et de leur impuissance », a-t-elle poursuivi.
En Outaouais, des contingents se sont rendus aux bureaux de trois députés de la Coalition Avenir Québec afin de les presser à faire des représentations auprès de leur chef pour qu’il mette tous les efforts nécessaires dans la négociation entre le gouvernement et les 66 500 enseignantes et enseignants en grève depuis plus de trois semaines.
À Montréal, les manifestants se sont plutôt dirigés vers les bureaux du Conseil du trésor de la métropole québécoise afin de mettre de la pression sur Sonia LeBel, espérant que la présidente du Conseil du trésor mette en place les conditions d’un règlement à la fois rapide et satisfaisant pour l’ensemble des membres de la FAE qui se retrouvent aujourd’hui à vivre leur 17e journée dans la rue, mais aussi pour les élèves, jeunes et adultes.
Pour ce qui est de la région de la Capitale-Nationale, c’est à l’édifice abritant les bureaux du ministère de l’Éducation et du ministre Bernard Drainville que des enseignantes se sont déplacées, afin de clamer haut et fort qu’il sera nécessaire d’arriver à une entente qui permettra de retourner au travail dans des conditions saines et ainsi de mettre un frein à l’hémorragie qui règne dans le système public québécois depuis des années.
Un message, un commentaire ?