« Nous sommes heureux de pouvoir donner un coup de main dans ces moments difficiles. Les débardeurs au port de Québec font face à une injustice incroyable et nous ne pouvions pas rester les bras croisés devant ce drame que vivent nos confrères », de dire Jean-Pierre Lauzon, président du Syndicat des cols bleus regroupés de Montréal (SCFP 301).
« Le prolongement du lock-out a rendu précaire la situation financière de certains de nos membres. Si des travailleurs décident délibérément de se soumettre à telle épreuve, c’est parce qu’ils jugent capital de résister aux demandes de l’employeur dans le cadre de cette négociation. C’est une question de qualité de vie une fois que le conflit sera terminé », d’expliquer Nina Laflamme, conseillère syndicale au SCFP.
De plus, le Syndicat des cols bleus de la Ville de Québec organise le samedi 23 décembre, un grand dîner familial pour les débardeurs au cours duquel aura lieu une distribution de cadeaux pour les enfants des familles des débardeurs. « Ces gestes de solidarité nous vont droit au cœur », déclare Stéphan Arsenault, président du Syndicat des débardeurs du port de Québec (SCFP 2614).
Il est important de souligner que le 15 septembre 2022, la Société des arrimeurs de Québec a décrété un lock-out contre les quelque 80 débardeurs du port de Québec. Après plus de 15 mois de conflit, le syndicat réclame que l’employeur presse le pas en se présentant plus fréquemment à la table des négociations.
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