« Les chiffres du Directeur de santé publique de Montréal tiennent de la science-fiction : plus d’une famille montréalaise sur 10 doit couper dans le lait et le pain pour payer son loyer alors que 30 % des ménages vivent dans un logement présentant au moins un facteur de risque sur la santé. Un logement abordable et propre, c’est le minimum il me semble ! Non seulement il faut agir immédiatement sur la salubrité des logements à Montréal, mais il faut aussi presser le pas dans la création de nouveaux logements sociaux », a indiqué M. Khadir.
On ne parle pas d’un rapport de la grande crise retrouvé entre deux classeurs, mais d’une étude déposé ce matin. Les loyers sont trop élevés pour 200 000 ménages qui y consacrent plus de 30 % de leur revenu.
« Le ministre de l’Habitation doit arrêter de regarder ailleurs et s’engager dès maintenant à récupérer les divers sites publics excédentaires et inutilisés comme l’Hôtel-Dieu de Montréal pour en faire des logements sociaux. La priorité n’est pas de vendre ses sites au plus offrant, mais de répondre au besoin des familles et des personnes seules. Il faut augmenter le financement d’AccèsLogis et de remettre en place le programme de rénovation du Québec pour adapter ces bâtiments excédentaires afin de répondre aux besoins des communautés. »
Le député de Mercier rappelle au gouvernement qu’il est possible de marcher et mâcher de la gomme en même temps. « Le maintien et la création de nouveau logements sociaux est essentiel, mais il faut aussi agir sur les revenus des gens pour les aider à se loger décemment. Pourquoi ne pas débuter en haussant significativement la prestation d’aide sociale et ensuite instaurer un revenu minimum garanti, comme le réclament les groupes œuvrant auprès des gens qui peinent à payer le loyer et se nourrir convenablement ? »