Les directions des établissements universitaires ont en effet la responsabilité de préserver la santé et la sécurité des membres du corps professoral et enseignant, ainsi que de la population étudiante. Si plusieurs établissements ont des pratiques exemplaires en cette matière, d’autres insistent pour que les cours se donnent en mode présentiel au mépris des consignes sanitaires.
La prudence et la souplesse devraient pourtant orienter les décisions des établissements à l’heure actuelle, ce qui implique, par exemple, de ne pas imposer la production d’un billet médical à chaque absence pour éviter d’engorger inutilement le système de santé. La FQPPU invite également les directions universitaires à être particulièrement attentives aux demandes d’accommodements formulées par les professeures et professeurs dont la santé ou celles de leurs proches est à risque.
Plusieurs personnes professeures n’habitent pas la région où est située l’université où elles travaillent. La flexibilité devrait donc guider aussi les décisions en ce qui concerne les déplacements interrégionaux, pour éviter que ces personnes soient forcées de se déplacer d’une zone rouge à une zone orange ou jaune pour donner un cours en présentiel.
La FQPPU rappelle que ses membres partout au Québec font des efforts colossaux depuis le mois de mars dernier pour que les étudiantes et les étudiants continuent de bénéficier d’un enseignement de qualité. Bien que l’adaptation des cours vers un mode non présentiel pour faire face à la pandémie constitue un défi et soulève de nombreux enjeux sur le plan académique, la santé et la sécurité du corps professoral et de la population étudiante devraient être mises au sommet des priorités dans le contexte actuel.
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