« Il s’agit d’une victoire syndicale très importante, le recours aux grèves sectorielles nous avait permis en 2005 de créer un véritable rapport de force face à l’employeur, et ce, sans pour autant paralyser l’ensemble des ministères et des organismes, comme c’est le cas lors d’une grève générale. À l’époque, nous avions réussi à limiter les impacts négatifs pour la population, tout en maintenant une pression réelle sur le gouvernement », indique Christian Daigle, vice-président du SFPQ.
Par ailleurs, les répercussions de ce gain du SFPQ en Cour d’appel débordent largement le cadre de négociation dans la fonction publique. Cette décision influencera les relations de travail dans l’ensemble des milieux de travail, puisqu’elle permet à nouveau d’exercer des grèves n’impliquant pas la totalité d’une unité de négociation.