En effet, il semblerait que le ministre Roberge se soit appuyé à tort sur la DGSP pour justifier la méthodologie utilisée pour effectuer les tests de qualité de l’air dans les classes au Québec selon les informations révélées par Radio-Canada. Cela viendrait non seulement remettre en question la parole du ministre, mais également la validité du rapport Ventilation et transmission de la COVID-19 en milieu scolaire et en milieu de soins dévoilé le 8 janvier dernier. À cet effet, la FAE lui demande de rendre publics les avis de la DGSP qui viennent corroborer ce qu’il a avancé.
« C’est inacceptable ! Déjà la FAE a dû saisir la Cour supérieure considérant qu’un expert a relevé plusieurs biais méthodologiques dans le rapport présenté par le ministre. Et là, on apprend que ce dernier aurait affirmé à tort que la DGSP aurait donné son aval à la méthodologie employée ! Il aurait en plus prétendu que le protocole de tests de CO2 avait été développé avec la santé publique. On demande au ministre de l’Éducation d’aller s’expliquer rapidement devant la Commission de la culture et de l’éducation de l’Assemblée nationale. Il en va de sa crédibilité auprès de l’ensemble du réseau », déclare Sylvain Mallette, président de la FAE.
Perte de confiance envers le ministre de l’Éducation
Une consultation menée à la mi-mars par la FAE, et à laquelle plus de 2 400 profs, ont participé révèle que 81 % des personnes répondantes ont indiqué ne plus avoir confiance au ministre pour mettre en place des mesures satisfaisantes pour la prochaine rentrée scolaire. Clairement, les nouvelles informations dévoilées ce matin fragilisent encore davantage le ministre.
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