Bien qu’elle demeure consciente que le gouvernement doit composer avec la disponibilité des vaccins, la FAE souhaite que le projet pilote mis en place dans les quartiers de Côte-Saint-Luc et de Plamondon à Montréal devienne la norme dès qu’il y a présomption de variants dans un établissement scolaire, et ce, qu’il soit en zone rouge, orange ou jaune. « Les variants ne répondent pas aux codes postaux, qu’une éclosion survienne dans une zone ou une autre, le résultat est le même et on assiste alors à un bris de services éducatifs. La mise en place du projet pilote dans certains quartiers de Montréal témoigne de l’urgence de la situation et à ce jour, il est déployé dans 10 écoles où enseignent des profs membres des syndicats affiliés à la FAE. Préoccupés pour la santé et la sécurité des profs et de leurs élèves, on interpelle le gouvernement afin qu’il mette en place ce mécanisme de vaccination ciblé accessible pour tous les individus qui fréquentent une école où l’on présume la présence de variants. C’est une question de gros bon sens », a indiqué Sylvain Mallette, président de la FAE.
Actuellement, les mesures mises en place dans le but de freiner la propagation présentent des incohérences, ce qui a pour effet d’encourager la confusion sur le terrain. La FAE déplore que le gouvernement gère à la pièce la situation dans les écoles, et ce, bien que le réseau scolaire ait été identifié comme deuxième lieu d’éclosion de COVID-19 au Québec. Le principe de précaution devrait guider le gouvernement. Ainsi, la stratégie proposée par la FAE permettrait d’agir en amont et de contribuer à la sécurité des enseignantes et enseignants ainsi que celle de leurs élèves jeunes et adultes.
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