Rappelons que cet employeur a mis le couteau sous la gorge aux travailleurs et travailleuses, il y a un peu plus de 2 semaines en leur donnant le choix entre la coupure d’environ 90 postes avec l’implantation d’un horaire de 12 heures et le recours à la sous-traitance, ou la fermeture d’une des trois machines et la perte de 150 emplois.
Pour le syndicat, « la tactique utilisée par la partie patronale est à condamner, car la fermeture d’une des machines de l’usine durant tout le processus s’apparente selon nous à un lock-out déguisé. Curieusement, hier soir, une fois le résultat du vote connu, la machine a redémarré », a dénoncé Renaud Gagné, directeur adjoint d’Unifor.
Le syndicat a tenu à préciser que sur les 90 pertes d’emplois, environ 60 travailleurs pourraient choisir de se prévaloir d’un départ à la retraite. En contrepartie, les travailleurs obtiennent ainsi que les trois machines à papier de l’usine demeurent en fonction ce qui permet de conserver plus d’emplois pour les jeunes et pour l’économie régionale.