Par cette déclaration, les organismes souhaitent que le gouvernement du Québec prenne conscience de l’ampleur de la problématique et qu’une fois pour toutes il réalise que l’inaction est synonyme de souffrance. Le gouvernement doit apporter des solutions financières viables et structurantes pour le mouvement communautaire, car présentement des personnes sont inévitablement laissées pour compte, autant chez les travailleuses et les travailleurs que celles et ceux qui fréquentent les organismes.
Extraits de la déclaration publique :
« Travailler dans le communautaire, c’est souvent un état d’urgence continuel, c’est avoir l’impression d’être le dernier recours pour beaucoup de personnes abandonnées par la société. C’est travailler à contre-courant de nombreux préjugés. C’est jouer un rôle essentiel, mais qui n’est pas valorisé ni reconnu à sa juste valeur par nos gouvernements et dans la société. Pour compenser ce manque de reconnaissance et de ressources, plusieurs personnes se dévouent au travail et peinent à fixer des limites au point de menacer leur propre santé mentale. »
« Roulement et manque de personnel, bas salaires, rares avantages sociaux, surcharge de travail, sous-financement, augmentation de la demande pour les activités et services... Notre santé mentale est à risque depuis trop longtemps ! »
« Elle [la coordonnatrice] s’ajuste pour travailler de longues journées pour s’assurer que ses collègues aient leur paye à temps, que le ménage soit effectué pour recevoir le public dans un endroit propre, que l’ordinateur fonctionne, que les courriels soient répondus même les jours où elle ne travaille pas, que ses collègues puissent la joindre en cas d’urgence ou de situation difficile avec la clientèle. »
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