Nous considérons que cette décision de la part de la direction de la TÉLUQ instaure un dangereux précédent qui pourrait se transposer dans d’autres établissements universitaires. À la FAEUQEP, nous croyons que le fait de confier à une tierce-partie privée l’encadrement pédagogique peut remettre en cause la liberté académique et l’autonomie des institutions d’enseignement ainsi que la qualité des formations qui y sont offertes. L’encadrement pédagogique doit demeurer une responsabilité de l’établissement d’enseignement auquel l’étudiant s’inscrit, et ne peut être confié à des entités privées qui ne sont pas reconnues par le ministère de l’Éducation et de l’enseignement supérieur. Nous nous inquiétons également que des incitatifs financiers poussent les établissements universitaires à considérer cette pratique.
Face aux nombreuses réactions de la communauté universitaire, nous nous inquiétons du silence de la ministre et de son ministère concernant cette pratique, d’autant plus que la TÉLUQ occupera certainement un rôle important au sein de la plateforme de cours en ligne eCampus qui devrait voir le jour prochainement. Le ministère de l’Éducation et de l’enseignement supérieur doit empêcher que cette ouverture à la privatisation se propage au sein du réseau universitaire québécois.
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