7 janvier 2022 | tiré de Reporterre.net
À travers le monde, les États ont mis en place des stratégies variées face au virus. Certains cherchent à maintenir de faibles taux d’infection en combinant vaccination, mesures de santé publique et des soutiens financiers. D’autres s’appuient sur une approche essentiellement vaccinale et semblent « disposés à tolérer des niveaux élevés d’infection pourvu que leurs systèmes de santé puissent y faire face ». C’est cette deuxième méthode qui inquiète les spécialistes.
Des conséquences durables sur le bien-être des jeunes
Ils expliquent qu’une transmission généralisée du virus multiplie les opportunités d’adaptation du Sars-CoV-2. Et avec elles, de possibles apparitions de nouveaux variants plus transmissibles, voire plus dangereux. De plus, la multiplication des cas augmente mathématiquement le nombre de décès et engorge les services sanitaires, ce qui diminue l’efficacité. Les experts alertent enfin sur la situation de la jeune génération : la fermeture fréquente des écoles entraîne notamment des conséquences durables sur le bien-être des jeunes.
Les signataires de cette tribune adressent à l’Organisation mondiale de la santé (OMS) ainsi qu’aux gouvernements cinq recommandations :
. alerter sur la transmission aéroportée du virus,
. promouvoir l’usage de masques FFP2 :
. promouvoir l’aération des bâtiments publics,
. limiter les niveaux de transmission du virus par un meilleur dépistage et un soutien aux patients malades ;
. permettre un accès équitable aux vaccins à travers le monde.
Pour permettre cet accès aux vaccins dans le monde entier, ils prônent le partage des doses entre pays, mais également la levée des brevets, la suppression des obstacles au transfert de technologies, et l’établissement de centres de production régionaux pour créer un approvisionnement local abondant partout dans le monde.
C’est maintenant que tout se joue…
La communauté scientifique ne cesse d’alerter sur le désastre environnemental qui s’accélère et s’aggrave, la population est de plus en plus préoccupée, et pourtant, le sujet reste secondaire dans le paysage médiatique. Ce bouleversement étant le problème fondamental de ce siècle, nous estimons qu’il doit occuper une place centrale et quotidienne dans le traitement de l’actualité.
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