Édition du 12 novembre 2024

Une tribune libre pour la gauche québécoise en marche

Un parasite nommé privé

28 septembre 2022 | tiré du site de l’IRIS

Présent depuis des décennies au Québec, le privé a des effets délétères sur le réseau de la santé et des services sociaux. Afin d’améliorer les services à la population et les conditions de travail du personnel, il faut renforcer le réseau public.

Idéation : Guillaume Hébert
Rédaction : Angèle Nossereau
Voix hors champ : Julie Hamelin
Design graphique et direction artistique : Guadalupe Pérez Pita
Animation : Frédéric Cordier
Coordination : Guillaume Gueras et Valérie Deault
Une création de Molotov, coopérative de communications et de l’Institut de recherche et d’informations socioéconomiques.

SÉRIE | Le privé en santé – Un marché qui croît au détriment de l’accès aux soins 13 avril 2022

Guillaume Hébert
Myriam Lavoie-Moore

Au Québec, la place du secteur privé en santé est au cœur des débats de société depuis bien longtemps. Récemment, la pandémie de COVID-19 a été l’occasion, une fois de plus, de s’interroger sur les tenants et aboutissants de cet enjeu, notamment dans la foulée de scandales tels que la tragédie de la Résidence Herron à Dorval. Dans une série de 4 fiches socioéconomiques et une vidéo, l’IRIS se penche sur la place du secteur privé en santé au Québec et en analyse les effets sur l’accès aux soins.

Fiche no 1. La progression du secteur privé en santé au Québec
Avant de peser les arguments favorables ou défavorables à une présence accrue ou moindre du secteur privé dans la prestation des services de santé, il faut dresser un portrait clair de la situation actuelle et des tendances. C’est ce qu’entend faire cette fiche socioéconomique.

Fiche no 2. Les laboratoires d’analyse médicale
Avec la vague épidémique de l’hiver 2022, l’accès au dépistage public a été considérablement réduit et plusieurs établissements ont eu recours aux services privés d’analyse biomédicale. Alors que le réseau public de santé ne parvient pas à fournir les services essentiels à la population, comment expliquer que des entreprises privées jusqu’alors peu visibles soient quant à elles en mesure de combler ces insuffisances ? Cette fiche esquisse un portrait de l’industrie du laboratoire biomédical, qui, depuis quelques années déjà, tire profit de l’accessibilité limitée aux services publics.

Fiche no 3. Les services professionnels de santé
Les services professionnels de la santé, peu importe la spécialité (physiothérapie, psychologie, orthophonie, etc.), sont complémentaires aux services médicaux. Néanmoins, ils n’ont jamais été entièrement couverts par la Régie de l’assurance maladie du Québec. Un nombre important de professionnel·le·s pratique donc hors du réseau public. Cette fiche propose un portrait de la pratique privée des professionnel·le·s de la santé afin d’en comprendre les conséquences pour la population et d’évaluer l’intérêt socioéconomique de leur intégration dans le réseau public.

Fiche no 4. Les rouages du secteur privé en santé
Le gouvernement du Québec a annoncé son intention d’amorcer une « reconstruction » du système de santé et de services sociaux. Et pour cause : la pandémie de COVID-19 a révélé que le système de santé autoritaire et hypercentralisé ne répond pas aux attentes de la population, en plus d’exercer une pression insoutenable sur ses travailleuses et ses travailleurs. De plus en plus, le recours à un système parallèle privé est considéré comme une solution à ces problèmes. L’accès aux soins de santé s’en verrait-il bonifié pour les Québécois·es ? Cette fiche examine les principaux éléments de l’argumentaire favorable au privé en santé et montre que cette proposition ne peut pas améliorer la santé et les services sociaux au Québec.

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