« Le gouvernement doit créer un espace qui permettra un dialogue entre les élus des Premières Nations et ceux de l’Assemblée nationale. On doit se dire les vraies choses. Les Premières Nations sont les mieux placées pour définir la relation qu’elles souhaitent avec le gouvernement provincial de Québec. », affirme le Chef Ghislain Picard qui réitère aussi l’importance de la tenue d’une commission parlementaire sur les enjeux autochtones dans les premiers mois de ce nouveau mandat.
Bien que les enjeux autochtones se taillent un petit espace dans certaines plateformes électorales, ceux-ci n’occupent toujours pas une place suffisante dans une relation d’égal à égal. Lors du débat public sur les enjeux autochtones du 20 septembre, l’ensemble des partis s’entendaient sur le fait qu’ils devaient en faire plus pour améliorer nos relations. Malheureusement, la question autochtone a été pratiquement exclue du reste de la campagne, une autre occasion manquée.
L’APNQL souhaite aussi souligner le nombre record de candidats autochtones dans cette campagne. Elle souligne le courage et le travail acharné de chacun et chacune d’elles et les félicite pour leur implication politique.
Un message, un commentaire ?