Selon des témoins sur les lieux, il ne s’agirait pas d’un geste accidentel.
« Il est très préoccupant de voir se déchaîner une telle fureur envers des gens qui exercent leurs droits. Quand Kronos décidera-t-elle enfin de régler le conflit qu’elle laisse s’envenimer depuis plus de deux mois ? Quand s’assoira-t-elle avec les travailleuses et les travailleurs pour négocier de bonne foi avec eux, faire baisser la tension et en arriver à la conclusion d’une convention collective négociée ? », a lancé le président de la CSN, Jacques Létourneau.
Par ailleurs, depuis le début du conflit, l’employeur embauche des agents de sécurité pour surveiller les travailleurs en lock-out. Ceux-ci se sentent traqués, ce qui n’aide en rien à l’atmosphère sur les lignes de piquetage.
« L’employeur aurait pu faire preuve d’une plus grande humanité ce matin lorsque l’incident s’est produit, a souligné pour sa part le président du syndicat, Carl Berthiaume. Il a plutôt laissé les agents de sécurité filmer la scène et les réactions qu’elle a provoquées. C’est vraiment indécent », a-t-il finalement conclu.