Au terme d’un congrès rassembleur, les déléguées et délégués de la FTQ retournent dans leurs milieux de travail soudés, déterminés à mener les batailles pour améliorer le sort des travailleurs et ramener à l’avant-scène les valeurs d’équité et de justice sociale qui les animent.
« Nous avons eu des échanges francs, constructifs, sur notre vie syndicale. La FTQ a défini cette semaine les orientations qui la guideront au cours des prochaines années. Le Québec doit demeurer une terre d’exception en Amérique du Nord, un endroit où les travailleurs sont traités équitablement, où nos jeunes peuvent s’instruire sans s’endetter, où les aînés ne sont pas abandonnés à leur sort, où santé ne rime pas avec richesse, où le travail ne rend pas malade, où les retraités peuvent vivre dignement et où on peut concilier le travail et la vie personnelle », a affirmé Michel Arsenault.
Dans un élan d’unité, Michel Arsenault a été reconduit par acclamation pour un nouveau mandat. Il sera épaulé dans sa tâche par un nouveau secrétaire général, Daniel Boyer, qui provient du secteur public. « C’est avec enthousiasme que je salue l’élection du confrère Boyer, fort de son expérience dans les négociations du secteur public, il apporte une précieuse expertise à la direction de la FTQ. J’aimerais aussi en profiter pour remercier René Roy qui a consacré 35 années de sa vie au mouvement syndical », a fait valoir M. Arsenault.
« C’est avec une grande fierté que j’accepte de relever ce défi et je remercie les délégués de leur confiance. La FTQ est une grande centrale, qui joue un rôle crucial pour façonner un Québec qui nous ressemble et qui nous rassemble, un Québec où la solidarité a encore un sens », a conclu le nouveau secrétaire général de la FTQ, Daniel Boyer.
On trouve sur le site Internet ftq.qc.ca l’ensemble des résolutions qui ont été votées au cours de la semaine par les quelque 1500 personnes présentes au 29e Congrès. La FTQ est la plus grande centrale syndicale québécoise avec plus de un demi-million de membres.