Un gouvernement de la CAQ raciste, colonialiste et antiféministe

Le gouvernement du Québec ne fait pas bonne figure en ce qui a trait au droit des femmes immigrantes et autochtones. « On a ici un gouvernement qui ne se soucie nullement du bien-être des femmes immigrantes et autochtones. Il coupe dans des services essentiels pour elles. On pense notamment à l’arrêt de remboursement des interprètes pour les femmes victimes de violence conjugale, du traitement accordé aux femmes sans RAMQ lors de leur accouchement ou encore des stérilisations forcées sur les femmes autochtones qui se pratiquent toujours à l’heure actuelle. Ces violences systémiques ne sont non seulement pas considérées par le gouvernement, mais en plus, il les aggrave, en prenant des décisions irresponsables qui ont des impacts énormément destructeurs dans la vie de ces femmes, » souligne Catherine Gauthier, co-coordonnatrice du Regroupement des groupes de femmes de la région de la Capitale-Nationale (RGF-CN).

L’image du gouvernement Trudeau terni par ses promesses brisées

Faire le bilan du gouvernement fédéral en termes d’antiracisme et d’accueil des (im)migrants les plus vulnérables, c’est dresser une liste de promesses brisées. « Le programme de régularisation des personnes sans statut continue de se faire attendre, les abus contre les travailleurs étrangers temporaires restent impunis, aucune alternative n’est proposée pour abolir le permis de travail fermé et les entraves à l’arrivée des demandeurs d’asile en quête de sécurité continuent de se multiplier » s’indigne Véronique Tessier du Réseau d’aide aux travailleuses et travailleurs migrants agricoles du Québec (RATTMAQ).

L’administration Marchand doit aller plus loin que le vivre-ensemble…

Lors de l’arrivée à l’Hôtel de Ville, Maxim Fortin de la Ligue des droits et liberté- section Québec, a martelé que « l’approche de la Ville de Québec en termes de lutte au racisme est passée d’une timide reconnaissance du racisme systémique, il y a quelques années, à la valorisation d’un insignifiant vivre-ensemble incapable de nommer les choses ou de les mettre en mouvement. La Ville refuse d’avoir un dialogue direct avec les organisations antiracistes ou de la diversité ! En plus, elle n’accorde que peu d’importance à la défense des droits des personnes racisées et réduit la lutte au racisme à la représentation/valorisation des groupes minoritaires ! ». Il a aussi rappelé qu’une étude de l’Observatoire des profilages va bientôt amener un nouvel éclairage sur la question du profilage racial à Québec.

Gouvernements provinciaux et fédéraux, complices du Génocide en Palestine

En clôture de la marche, Palestine Québec a livré un discours bien senti : “ Depuis plus d’un siècle, la Palestine endure un génocide. Ces derniers mois, le Canada, y compris le Québec, a vu des manifestations en soutien à Gaza. Parallèlement, les crimes contre les musulmans se sont multipliés, incluant la profanation d’une mosquée à Ottawa et les agressions contre des étudiants palestiniens à Montréal. À Québec, le silence persiste alors que nos gouvernements soutiennent le nettoyage ethnique des Palestiniens. Le gouvernement Trudeau a autorisé l’exportation d’armes vers Israël pour 28,5 millions de dollars, tandis que le gouvernement Legault a ouvert un bureau en Palestine occupée malgré la crise humanitaire. Assez, c’est assez ! Le racisme anti-palestinien et l’islamophobie n’ont pas leur place chez nous. Il est temps de briser le silence, de résister à l’oppression et de défendre la justice pour la Palestine. Pour cela, Palestine Québec s’est engagée et continuera de s’engager à contrer le racisme systémique et toutes les formes de discrimination subies par les communautés ethniques et religieuses. ”