« Rappelons que selon le Code canadien du travail, la durée normale du travail est de huit heures par jour et de quarante heures par semaine. L’industrie maritime doit s’adapter à cette réalité. Nous sommes quand même au 21e siècle ! La dernière année a été une année de lutte pour obtenir une loi anti-briseurs de grève, car sans cette loi, l’employeur ne subit pas de pression économique substantielle et ne négocie pas correctement », de dénoncer Stéphane Arsenault, président du Syndicat des débardeurs du port de Québec (SCFP 2614).
En effet, les activités ne ralentissent pas au port, puisque l’employeur utilise des travailleurs de remplacement, ce qui est illégal pour les entreprises sous compétence provinciale.
« Nous, les débardeurs, ne sommes pas les premiers à souffrir d’un manque d’une loi anti-briseurs de grève au fédéral, mais nous espérons être parmi les derniers », de conclure le président du syndicat.
Le gouvernement libéral de Justin Trudeau, grâce à l’entente avec le NPD, a promis d’adopter une loi anti-briseurs de grève d’ici la fin de l’année 2023. Une grande manifestation se prépare pour le 19 septembre 2023, à Ottawa, afin de rappeler au gouvernement qu’il doit tenir ses promesses. Les débardeurs de Québec y seront.
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