« Nous sommes des travailleuses et travailleurs contractuels, et nos tâches sont clairement définies dans nos contrats », a déclaré Marie-Josée Bourget, présidente du Syndicat des chargées et chargés de cours (SCCC-UQO). « Si l’UQO veut nous imposer une tâche supplémentaire, nous devons négocier », a-t-elle précisé.
En effet, la Loi visant à prévenir et à combattre les violences à caractère sexuel dans les établissements d’enseignement supérieur, adoptée le 8 décembre 2017, impose une formation sur les violences à caractère sexuel à tous les employés et employées des collèges et des universités du Québec. Or, depuis plus d’un an, le SCCC-UQO demande de rémunérer les personnes chargées de cours pour cette formation.
« Nous sommes d’accord avec cette formation. Tous les autres membres du personnel la feront pendant les heures ouvrables et seront conséquemment payés pour la suivre. Pourquoi nous, personnes chargées de cours, devrions-nous faire du bénévolat ? Que se passera-t-il pour les personnes chargées de cours qui n’enseignent pas cet automne ? Nous n’avons reçu aucune réponse claire », a soutenu Madame Bourget.
Ces menaces surviennent dans un contexte de relations de travail difficile depuis 2016.
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