Comme le mentionne Ghislain Picard, chef de l’APNQL : « Les propositions du Comité de suivi de la CSDEPJ font écho au message que nous martelons sur la place publique depuis des années, soit l’importance de reconnaître le droit à l’autodétermination des Premières Nations. Dans le cadre d’évaluation rendu public aujourd’hui, il est écrit noir sur blanc que le gouvernement du Québec ne doit pas se demander ce qu’il doit faire pour nous ’’permettre de créer nos propres lois’’, mais plutôt ce qu’il doit faire pour ’’ne pas empêcher que les Premières Nations créent leurs propres lois et ce qu’il doit faire pour permettre leur plein déploiement’’. Nous comptons sur l’appui du Comité de suivi de la CSDEPJ pour faire pression sur le gouvernement du Québec afin qu’il respecte ses engagements. »
« Nous sommes les mieux placés pour assurer l’avenir et le mieux-être de nos nations, de nos familles et de nos enfants grâce à des services à l’enfance et à la famille conçus selon nos réalités, nos cultures et nos valeurs. Il est grand temps que le gouvernement du Québec reconnaisse et respecte notre expertise et notre compétence. Cela commence par une position favorable, sur toute la ligne, à la pleine et entière application de la Loi concernant les enfants, les jeunes et les familles des Premières Nations, des Inuits et des Métis », ajoute Derek Montour, président du conseil d’administration de la CSSSPNQL.
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