« Lorsque les membres ont choisi ce thème en mai dernier, nous étions loin de nous douter de l’ampleur de ce fléau qu’est le harcèlement et la violence en milieu de travail, » souligne Magali Picard, vice-présidente exécutive régionale de l’AFPC-Québec.
Le printemps dernier, lors d’une réunion du Conseil québécois des syndicats universitaires, les membres présents ont décidé d’aborder la question du harcèlement sous toutes ces formes ainsi que la violence en milieu universitaire et de recherche. Les incidents survenus à l’Université Laval le mois dernier ont incité l’AFPC-Québec à se questionner plus largement sur le harcèlement.
« Nous savions que ça existait, mais il semble qu’une réelle culture du viol s’est enracinée dans nos universités. On ne doit plus le tolérer. Les femmes et les hommes doivent dénoncer ce qui se passe, surtout ceux et celles qui travaillent dans ces établissements » indique Mme Picard.
L’AFPC-Québec fera donc une tournée de Rimouski à Montréal, en passant par Saguenay et Sherbrooke afin de rencontrer ses membres sur les différents lieux de travail. Pour alimenter la discussion, l’AFPC-Québec a entrepris un sondage sur le harcèlement et la violence au travail qui a été distribué aux membres du secteur universitaire et de la recherche. Les principaux résultats seront dévoilés en début de semaine.
« Nous sommes prêts à rencontrer les membres et d’établir un plan d’action afin de s’occuper du problème, » conclut la représentante syndicale.