Les principales revendications du SPUL, qui n’ont pas obtenu de réponse satisfaisante de la part de la direction de l’Université Laval dans le cadre des négociations actuelles, touchent à des problèmes et lacunes vécues par l’ensemble des professeur·es d’université, et ce, à travers le Québec et le Canada :
– La surcharge de travail, causée par la croissance marquée des inscriptions étudiantes aux cycles supérieurs, sans équivalence quant au nombre de professeur·es, par l’intensification de la pression pour la publication et l’obtention de subventions, ainsi que par la multiplication des contraintes bureaucratiques, nuit aux conditions de travail des professeur·es, quelle que soit leur institution d’attache ;
– La perte de collégialité, à la faveur d’un mode de gestion inspiré du secteur privé et qui centralise les pouvoirs dans les mains de la haute direction, affecte tous·tes les professeur·es, alors que la réalisation de la mission universitaire exige que le développement des savoirs repose sur des communautés de pairs ;
– La hausse du coût de la vie, qui affecte tous·tes les travailleurs·euses, y compris les professeur·es d’université.
À cet égard, l’ACPPU et la FQPPU somment la direction de l’Université Laval de trouver des moyens de diminuer concrètement la surcharge de travail des collègues, d’offrir des salaires compétitifs, de renforcer la protection de la liberté universitaire et une direction transparente et collégiale de l’institution, de même que de mieux protéger les collègues vulnérables.
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