Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, est de passage aujourd’hui sur le territoire desservi par le CSSPI, dans le cadre d’une grande consultation menée auprès de ses 33 500 membres, dont ceux faisant partie de ce centre de services scolaire, pour connaître leurs priorités en vue de la prochaine ronde de négociations. Il est accompagné du président du Syndicat du soutien en éducation de la Pointe-de-l’Île (SSÉPÎ-CSQ), Stéphane Soumis.
Bien que la consultation débute, Éric Pronovost croit que l’on retrouvera certainement au cœur des revendications la demande d’horaires plus continus et réguliers de travail. « Il faut savoir que le salaire moyen d’un employé de soutien n’est que de 30 000 $ par année et que 70 % de nos membres occupent un emploi précaire. Faut-il se surprendre que, dans un tel contexte, les centres de services scolaires peinent à retenir le personnel et à attirer une relève ? », questionne le leader syndical.
La solution à la pénurie de personnel
Ce dernier précise que, si l’on veut mettre fin à la pénurie de personnel de soutien dans les établissements scolaires, il faut nécessairement lui assurer des conditions de travail attrayantes et un emploi suffisamment intéressant pour envisager d’y faire carrière. Il ajoute d’ailleurs que la FPSS-CSQ compte mobiliser ses membres au cours des prochaines semaines et miser sur leur solidarité pour envoyer un message clair au gouvernement Legault : les travailleuses et les travailleurs du soutien scolaire méritent mieux que des emplois précaires. Assez, c’est assez !
Un contexte de travail difficile
Pour sa part, le président du SSÉPÎ-CSQ, Stéphane Soumis, explique que ses membres ont plusieurs sujets d’insatisfaction, notamment en ce qui concerne la pénurie de personnel. « Le manque de personnel est directement lié au fait qu’un grand nombre de nos membres occupent un emploi précaire. Sans compter qu’à cela s’ajoute une surcharge de travail directement liée au manque de personnel. Le contexte est donc plutôt difficile pour le personnel de soutien au Centre de services scolaire de la Pointe-de-l’Île », déplore Stéphane Soumis.
Ce dernier ajoute qu’à ces conditions adverses avec lesquelles les travailleuses et les travailleurs de soutien doivent composer, s’ajoute un manque de reconnaissance, qui est déplorable.
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