Les membres du syndicat occupent une variété de fonctions au sein de l’Université et sont notamment, conseillères et conseillers académiques ou aux communications, analystes en finances, en informatique et en communication, ainsi que coordonnatrices et coordonnateurs, psychologues, infirmières et infirmiers, etc. Depuis le début de la négociation, l’Université refuse de discuter de l’encadrement du télétravail.
« Concordia applique le télétravail de façon arbitraire. L’encadrement du télétravail devrait être reconnu comme une condition de travail dans notre environnement professionnel », explique Shoshana Kalfon, présidente du SEPUC-CSN.
Incohérence
Dans son plan d’action climatique 2024, l’Université stipule pourtant qu’elle encourage ses employé-es à avoir recours au télétravail pour diminuer leur empreinte carbone liée aux déplacements. Le syndicat ne s’explique pas comment l’employeur peut concilier cette posture avec sa position de négociation.
« Concordia traite le télétravail comme un privilège qu’il peut retirer en tout temps à ses employées et employés, cette attitude n’a pas sa place dans le monde du travail postpandémique », explique Danny Roy, président de la Fédération des professionnèles-CSN (FP-CSN).
« Depuis la pandémie, le télétravail est un enjeu de négociation presque inévitable pour les emplois professionnels. Le mandat de grève est solide et les travailleuses et travailleurs pourront compter sur la CSN pour être derrière eux jusqu’à la fin des négociations », conclut Dominique Daigneault, présidente du Conseil central du Montréal métropolitain-CSN (CCMM-CSN).
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