« La dernière rencontre de négociation entre les parties remonte au 20 avril dernier. Depuis ce jour, l’employeur est demeuré silencieux et aucun échange entre les parties n’a eu lieu. Celui-ci refuse de retirer certaines demandes qui réduiraient les salaires des conducteurs et des conductrices d’autobus scolaire de l’ordre de 8 à 10 %, d’expliquer Josée Dubé, présidente du syndicat. C’est avec une détermination hors du commun que les travailleuses et les travailleurs des autobus Gil-Ber sont prêts à aller jusqu’au bout de leurs revendications ».
À la suite du dépôt de l’avis de grève par le syndicat le 5 mai dernier, dès le lendemain, l’employeur s’est adressé au ministère du Travail pour demander la conciliation. Les parties doivent se rencontrer le dimanche 15 mai en présence du conciliateur.
L’entreprise assure les services de transport scolaire pour la Commission scolaire des Samares et pour la Commission scolaire Sir Wilfrid Laurier. En conséquence, le service de transport pourrait être perturbé à partir du mardi 17 mai au matin si aucune entente n’intervient avant minuit, lundi soir prochain.
Le syndicat est conscient de l’impact de l’exercice de la grève sur les familles de la région. Les membres souhaitent rassurer la population de leur intention de négocier de bonne foi, comme ils l’ont fait depuis le début. Le dénouement de cette impasse doit toutefois passer par l’employeur qui maintient, à ce jour, des demandes de concessions et de reculs inacceptables.
Le Syndicat des travailleurs des autobus Gil-Ber (CSN) regroupe 70 salarié-es membres de la Fédération des employées et employés des services publics-CSN qui compte plus de 400 syndicats affiliés, représentant environ 55 000 membres œuvrant dans le domaine des services publics et parapublics.