Ces abolitions s’ajoutent aux quelque 1000 postes déjà supprimés au cours des dernières années.
« Nous l’apprenons en même temps que tout le monde, nous n’avons eu aucun préavis. C’est une façon de faire qui est déplorable. Pendant que la direction de la Banque Laurentienne avance des chiffres, ce sont des travailleuses et travailleurs et des familles qui sont directement affectés par cette décision », dénonce Julie Tancrède, présidente du syndicat de la Banque Laurentienne, SEPB-434.
Une autre tuile
Les employé-es de la Banque Laurentienne sont sans contrat de travail depuis décembre 2017 et tentent en vain de négocier avec l’employeur.
« C’est un autre coup bas de la direction qui tente de démanteler le syndicat depuis trop longtemps. La banque annonce un bénéfice net de 40,3 millions de dollars pour le dernier trimestre et la suppression de 350 postes, allez expliquer ça aux travailleuses mises à pied. Encore une fois la priorité est de rassurer les actionnaires au mépris des employées », ajoute Kateri Lefebvre, directrice exécutive du SEPB-Québec.
La Banque Laurentienne s’était engagée à former les employées mises à pied afin qu’elles puissent occuper d’autres postes dans la nouvelle structure que BLC veut mettre en place. Le SEPB-434 souhaite maintenant que la Banque Laurentienne respecte ses engagements.
La direction de la Banque Laurentienne doit, en principe, déposer ses offres finales à ses employé-es le vendredi 1er mars.
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