Le gaz transporté par ce pipeline serait principalement d’origine fossile et extrait par fracturation hydraulique, une technique non conventionnelle de production d’hydrocarbures qui contamine les sources d’eau potable, entraîne des fuites de méthane et provoque même des tremblements de terre.
La construction du pipeline gazier impliquerait de nombreux franchissements de rivières et de milieux humides. Le corridor à l’étude englobe plus de 20 400 km de cours d’eau !
Quant au terminal maritime prévu au bout du trajet, il impliquerait plus de 120 passagesannuels de super-méthaniers de gaz liquéfié (GNL) dans le fjord et le fleuve Saint-Laurent, au cœur de l’habitat essentiel du béluga du Saint-Laurent, une espèce emblématique en voie de disparition. Qu’arrivera-t-il à l’eau du fjord si un navire se renverse ?
Le projet de GNL Québec accentuerait la crise climatique, car il ouvrirait de nouveaux marchés au gaz fossile nord-américain. À lui seul, ce projet génèrerait 7,8 millions de tonnes de GES, assez pour annuler les efforts de réduction de GES du Québec. La science est claire : 80 % des réserves connues de pétrole, de charbon et de gaz doivent rester dans le sol. Nous ne pouvons pas construire de nouvelles infrastructures pour produire et consommer plus d’énergies fossiles. Le secrétaire général de l’ONU nous dit que nous avons deux ans pour agir et éviter le pire !
Le projet de GNL Québec utiliserait le Québec comme zone de transit pour les énergies fossiles de l’Ouest en se connectant au même pipeline de TransCanada initialement prévu pour Énergie Est. Tout comme Énergie Est, ce projet aurait des impacts majeurs sur le climat planétaire ainsi que sur les milieux naturels et la biodiversité du Québec.
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Considérant tous ses impacts sur les cours d’eau, la crise climatique, les milieux naturels et la biodiversité, nous nous opposons au projet de gaz fossile de GNL Québec.
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