« Les compressions de 12 millions de dollars qui seront appliquées l’an prochain, soit près de 4 % du budget annuel, auront obligatoirement des répercussions significatives sur les services à la population. Prétendre le contraire revient à dire que ces personnes étaient payées à ne rien faire, ce qui est loin d’être le cas, croyez-moi ! », assure Sylvain Sirois, responsable politique de l’APTS pour la région.
Ces nouvelles compressions s’ajouteront à celles déjà imposées au cours des cinq dernières années. « Les ressources diminuent d’année en année alors que les besoins, eux, sont en croissance constante. En imposant ces restrictions budgétaires, Québec incite les établissements à contrevenir à leur obligation d’offrir des services accessibles et de qualité à la population qui est sous leur responsabilité. »
L’APTS salue par ailleurs la volonté de la direction de réduire au minimum le recours à la main-d’œuvre indépendante. Pour garantir le maintien du niveau de service, ce type de mesure doit toutefois être accompagné d’embauches.