Après 16 rencontres de conciliation, les membres ont rejeté d’un commun accord la dernière offre de l’employeur qui comporte des reculs importants dans les conditions de travail, notamment quant aux horaires et aux protections accordées aux salariés à temps partiel. Ils et elles ont du même souffle adopté un mandat de grève dans une proportion de 100 %. La grève ne sera cependant pas déclenchée immédiatement. Une rencontre est prévue jeudi avec un médiateur nommé dans le cadre de la nouvelle Loi concernant le régime de négociation des conventions collectives et de règlement des différends dans le secteur municipal (Loi 24).
« Nous espérons que la médiation aidera à dénouer l’impasse actuelle. Jusqu’à présent, chaque fois que l’employeur se tourne vers ses mandants pour avoir une marge de manœuvre - le Réseau de transport de la Capitale - il revient les mains vides. Un an et trois mois sans convention, c’est inacceptable. On ne souhaite pas la grève, mais s’il faut passer par là pour que ça débloque, nos membres sont prêts à y aller », explique le représentant syndical des Métallos, Claude Lévesque.
Le médiateur dispose de 60 jours pour amener les parties à s’entendre. Mais les travailleuses et les travailleurs, membres de la section locale 9599 du Syndicat des Métallos, peuvent à tout moment exercer leur droit de grève au cours du processus, dans le respect de la Loi sur les services essentiels.